HOMMAGE A ROBERT HERBIN

Publié le 28/04/2020

Il aura marqué au fer…vert plusieurs générations de supporters de l’ASSE… Monsieur Robert Herbin nous a quittés alors qu’il venait tout juste d’avoir 81 ans (il est né le 30 mars 1939)…

Pour les premiers à l’avoir connu, déniché par Pierre Garonnaire à Nice, alors qu’il n’avait que 18 ans, il fut le « Rouquin », milieu de terrain au coffre exceptionnel et doté d’une telle détente verticale que son jeu de tête en faisait un redoutable défenseur, mais aussi un terrible buteur. Tout pour réussir au niveau international jusqu’au massacre subi sur son genou, lors de la Coupe du Monde 1966 en Angleterre, par le « poète » de service, Bobby Stiles… Sa carrière de joueur restera remarquable, mais désormais en défense centrale, à défaut de grandes envolées.

Puis, plus jeune entraîneur de l’époque, à seulement 33 ans, il deviendra le « Sphinx », un surnom peu amène car partisan d’une rigueur révolutionnaire au niveau de la préparation physique et surtout si économe de sa parole qu’il fut longtemps la terreur des journalistes.

Mais pour les « vrais » Stéphanois, il fut « Roby », l’homme au palmarès inégalable avec 5 championnats et 3 Coupes de France en tant que joueur, puis 4 titres et 3 autres coupes nationales comme entraîneur, tous obtenus sous l’étiquette ASSE, entre 1964 et 1981 ! Sa « maison verte », avec son président fusionnel, Monsieur Roger Rocher qu’il suivra, bien malgré lui, dans cet obscur épisode de la « caisse noire ». Mais oubliant la parenthèse qui le mènera notamment à Lyon ou à Strasbourg…sans grand succès, Roby retrouvera tout naturellement le stade Geoffroy-Guichard pour officier de nouveau entre 1987 et 1990, même si l’épopée verte avait perdu un peu de son éclat.

Lorsque sonne l’heure de la définitive retraite, après une ultime courte incursion pour seconder Pierre Répellini (en 97/98), elle sera, à l’image du personnage, discrète et presque monastique, sur les hauteurs de L’Etrat, avec son chien et sa musique classique, ne gardant pour seul lien avec son club de toujours, une rubrique sur « Le Progrès », les lendemains de match, dévorée par tous les fans de l’ASSE.

L’ensemble du District de la Loire de Football présentent ses condoléances émues à la famille de Monsieur Robert Herbin, ainsi qu’à ses proches, avec une pensée particulière à Georges Béréta et sa bande qui nous ont fait tant frissonner sous sa coupe.

 
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