ARBITRAGE VIDEO

Publié le 08/05/2018

Alors que le Board, garant des Lois du jeu, s’est prononcé favorablement sur l’utilisation de l’assistance vidéo à l’arbitrage pour la Coupe du Monde FIFA 2018, les débats ont toujours lieu sur les bienfaits de son utilisation. En France, la position de la FFF, qui s’est exprimée par l’intermédiaire d’Eric Borghini, Président de la Ligue et de la Commission Fédérale des Arbitres et membre du Comité Exécutif de l’instance fédérale, est claire.

« Nous sommes prêts, a déclaré le Président dans les colonnes du journal Le Monde. En France, la phase expérimentale se passe bien. On s’est donné les moyens et on sera donc opérationnels si la Video Assistant Referee (VAR) est intégrée. Mais on doit combiner professionnalisation de l’arbitrage et VAR. L’un ne va pas sans l’autre. »

La Ligue de Football Professionnel (LFP), de son côté, s’est prononcée en faveur de l’assistance vidéo pour la Ligue 1 la saison prochaine, en dépit des problèmes de la « Goal Line Technology » qui n’a pas donné réelle satisfaction.

Rappelons que l’assistance vidéo ne peut intervenir que dans quatre situations précises :
◾après un but ;
◾sur une situation de pénalty sifflée ou non ;
◾sur une exclusion directe (pas de deuxième carton jaune) ;
◾sur une erreur d’identité.

La décision initiale de l’arbitre ne peut être corrigée que si les images démontrent une erreur évidente. Pour signaler le recours à l’assistance vidéo, l’arbitre utilise le signal du doigt sur l’oreillette lors d’un contrôle, puis le signal de l’écran TV lorsqu’un visionnage complet est en cours.

Cette saison, l’assistance vidéo a déjà été utilisée en quarts de finale et demi-finales de la Coupe de la Ligue et récemment en quarts de finale de la Coupe de France.

Rabir NAAS
CTDA

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